Qu'est-ce que le Concours de Saut d'Obstacles ?

Le saut d’obstacles, également appelé concours de saut d’obstacles (CSO), consiste à franchir des obstacles dans un ordre précis et dans un temps imparti, sans faire tomber de barres ni dérober.

Le saut d’obstacles (CSO) : discipline olympique depuis 1921

Le saut d'obstacles est le sport phare en France. Elle représente plus de 80 % de l'activité compétitive, tant en termes de concurrents qu'en termes d'événements ou d'inscriptions à des compétitions.

Le concours de saut d'obstacles est l'une des trois disciplines équestres, avec le dressage et le concours complet d’équitation, inscrites au programme officiel olympique. Les compétitions de saut d'obstacles font leur première apparition au programme des Jeux Olympiques de 1912 à Stockholm.

Le saut d’obstacles (CSO) : une constante évolution des parcours et techniques équestres

Un parcours d’obstacle s’est constitué d’une douzaine de sauts à partir d’un tracé dessiné sur une piste en sable ou en herbe soit en intérieur (indoor) soit extérieure (outdoor). Le plus illustre terrain est celui d’Aix la Chapelle en Allemagne mesurant 200 mètres de long par 150 mètres de large.

Trois grandes catégories regroupent les différentes sortes d’épreuve s de CSO :

1. La vitesse : l’épreuve la plus caractéristique étant le parcours de chasse (des obstacles alternatifs sont autorisés donnant la possibilité de raccourcir le parcours en franchissant le plus difficile).

2. La puissance : La puissance est une épreuve consistant à franchir un obstacle composé de barres de bois ou de fausses briques évoquant un mur, dont la hauteur augmente à chaque passage. Le vainqueur est celui qui passe l'obstacle le plus haut. Les obstacles de puissance les plus hauts atteignent 2,10 m.

3. Les classiques : épreuves au chronomètre avec barrage – ce sont les épreuves phares de chaque Grand Prix de saut d’obstacles. L'épreuve se déroule en deux manches. Le nombre de compétiteurs qualifiés pour la deuxième manche dépend de ce qui est spécifié dans l'avant programme, mais doit concerner au moins 25 % des meilleurs de la première manche. Dans tous les cas, tous les concurrents sans pénalité sont qualifiés.

Il existe deux types d’obstacles : soit sur un seul plan tels que les verticaux, barrières ou murs, soit des obstacles larges - sur deux plans ou plus - comme les oxers ou les spas. Sur des épreuves comme les derbys ou les parcours de chasse les couples cavaliers-chevaux sont amenés à franchir des gués, rivières, talus, buttes, fossés qui sont des obstacles dits « naturels ».

Optimiser sa technique de saut d’obstacles.

Le saut d’obstacles est une discipline qui nécessite de la part du cavalier beaucoup de technique et d’agilité. Le type d'obstacle, la distance, le nombre et la longueur des foulées, l'angle, la trajectoire, les virages sont autant de paramètre que le cavalier doit prendre en compte pour s'adapter à chaque obstacle en modifiant la vitesse, l'amplitude, l'impulsion, la vitesse de son cheval pour réussir son parcours sans fautes et plus vite que les autres concurrents.

En parallèle du travail d'obstacles, un travail de dressage, de conditionnement et d'assouplissement sur le plat est réalisé afin que le cheval ait le meilleur entraînement possible, un potentiel physique et un mental optimal.