Pourquoi choisir Cavalassur ?
Portraits

Le portrait de Donatien Schauly

Edité le 10/10/2024

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Le portrait de Donatien Schauly

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel et équestre ?

J’ai débuté l’équitation très jeune avec mes parents, qui étaient tous les deux dans le milieu équestre ; mon père était à l’époque écuyer au Cadre Noir de Saumur. Durant mon adolescence j’ai pu continuer à découvrir le milieu et plus particulièrement à découvrir les compétitions à un niveau plus avancé comparé à l’âge que j’avais. J’ai notamment parcouru les épreuves juniors lorsque j’étais à Orléans.
A ce moment-là mon père était militaire et tenait une section équestre à Olivet. J’ai ainsi pu concourir sur des épreuves juniors en concours complet avec un cheval qui appartenait à la section équestre.
J’ai eu des titres de Champion de France Junior ainsi que des participations aux championnats d’Europe. C’est à la suite de cette première expérience dans ce milieu que j’ai intégré les sports équestres militaires


Qu’est-ce qui t’as amené à choisir cette voie ?

C’est tout simplement mon passage au centre équestre d’Olivet, j’étais adolescent et j’ai pu découvrir le monde de la compétition mais aussi le fait d’évoluer dans une structure. J’ai voulu rendre la pareille à ceux qui m’ont fait évoluer en continuant dans ce domaine et en représentant l’armée à haut niveau.

J’ai choisi le concours complet, notamment parce que mes parents étaient déjà dans ce sport, mais aussi parce que ça apprend les bases de l’équitation et du dressage des chevaux. C’est aussi une discipline qui demande beaucoup d’humilité et un lien fort avec le cheval. Il faut bien connaitre son cheval, encore plus que dans les autres disciplines je trouve. Puis à ce moment-là, le concours complet était une discipline qu’on pouvait pratiquer à haut niveau mais avec des moyens raisonnables.


Quel parcours t’a permis d’atteindre ton niveau actuel ?

Je dis toujours à mes cavaliers que l’équitation c’est une formation longue et continue. Aujourd’hui je continue toujours d’apprendre avec les concours, les séances à la maison et les différents chevaux que j’ai sous ma selle. C’est vraiment une longue route pour acquérir de l’expérience, et au bout d’un moment c’est l’expérience qui apporte à mon équitation et qui me permet de progresser encore.

Mes parents, qui sont là depuis le début, m’ont donné de très bonnes bases pour pouvoir évoluer à cheval.

L’étape d’après a été de trouver une structure professionnelle pour avoir des moyens, accueillir un piquet de chevaux et avoir une organisation structurée.

Puis, c’est aussi la rencontre avec les chevaux, avoir eu la chance de tomber sur les bons chevaux qui me correspondaient et aussi les entraineurs. Toutes les personnes que j’ai pu côtoyer tout au long de ma carrière. Toutes ces personnes m’ont beaucoup apporté.

Ce sont tous ces différents éléments réunis qui ont permis d’arriver au niveau auquel je suis aujourd’hui. 

 

Peux-tu nous parler des performances notables de ta carrière équestre ?

Je retiens les titres de champion de France que j’ai pu avoir, ça a commencé avec mon premier cheval Ocarina du Chanois en 2010. Puis en 2011,2012 et 2014 avec différents chevaux.

L’année dernière j’ai été Champion de France en catégorie Pro 1 avec Djin du Pestel à Vittel.

Je retiens aussi toutes les sélections que j’ai pu avoir en championnats du monde, ma participation aux JO de Londres ainsi que les championnats d’Europe.

Tout ça c’était en concours complet.
En CSO il a y eu les 3 titres individuels aux championnats du monde militaire de CSO. On court ce championnat avec des chevaux que l’on ne connait pas, et je trouve que sportivement c’est intéressant car ça montre la capacité du cavalier à s’adapter à différents chevaux. J’ai gagné 3 fois de suite le championnat du monde militaire.

Comment s’organisent tes journées entre ta vie militaire et ta carrière sportive ?

C’est assez facile comme organisation car, étant sur la liste des athlètes de haut niveau, tout mon emploi du temps est organisé de manière à mettre en priorité ma carrière sportive.

Le matin je commence à 7h30 et toute la matinée jusqu’à 14h environ je me consacre au travail de mes chevaux. Ensuite je me mets à disposition des cavaliers, pour leur donner des cours ou faire de l’instruction lors des stages. A cela s’ajoutent les contraintes militaires mais qui restent assez légères au quotidien.

Mes journées sont vraiment axées autour de la préparation des compétitions, le travail des chevaux et l’instruction.

Quels chevaux composent ton piquet actuel ?

On tourne en règle générale entre 6 et 8 chevaux. Ça dépend du niveau des chevaux et des exigences que l’on va avoir dans l’année, ça évolue au fil de la saison.

Quel est ton meilleur souvenir équestre ?

C’était ma première participation aux championnats du monde des chevaux de 7 ans. Ça a toujours été quelque chose de magnifique à voir, je m’y rendais tout le temps quand j’étais petit. Et le fait d’emmener mon premier cheval que j’ai construit et dressé, qui en plus n’était pas franchement un cheval destiné à la compétition, c’est quelque chose d’assez fort pour moi.

Et puis, il y a aussi ma première participation en concours en Angleterre, quand j’étais un peu plus solide techniquement. J’ai fait ce premier concours qui était Bramham. Je l’ai fait avec deux chevaux qui étaient de mon jeune piquet, je courais deux épreuves : le format court et le format long. Et en fait j’ai gagné les deux épreuves avec ces deux chevaux donc c’était un très bon souvenir. Surtout sur une épreuve en Angleterre ou il y a tous les gros noms de la discipline, c’était vraiment un bon moment.

Comment envisages-tu la suite de ton parcours ?

C’est une bonne question car j’y réfléchis en ce moment, aujourd’hui j’ai besoin de passer du temps avec chaque cheval. Donc j’essaye de ne pas avoir un piquet trop fourni pour bien me concentrer sur les quelques chevaux que je vais avoir et essayer de garder 2 ou 3 chevaux pour le haut niveau en concours complet et essayer de m’assurer une suite dans le concours hippique.

Comme ça, ça me laisse du temps pour pratiquer correctement l’équitation. J’ai aussi envie d’accorder plus de temps à ma famille, mes enfants qui commencent à monter à poneys et je souhaite pouvoir les suivre.
Je voudrai également être un peu plus solide dans la formation.

J’ai un cheval qui va bien c’est Dgin du Pestel, je vais essayer de mettre tout en œuvre pour le faire rentrer en équipe de France.

Le mot de la fin :

Je profite de ce moment, car je suis quand même quelqu’un de discret, pour remercier les partenaires qui me suivent et en l’occurrence Cavalassur qui me suit depuis un petit bout de temps maintenant. Je remercie aussi mes proches qui me permettent de me perfectionner et aussi de me pratiquer mon sport dans les meilleures conditions.

Edité le 10/10/2024

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