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Ambassadeurs 2024 : Laure

Edité le 12/09/2024

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Ambassadeurs 2024 : Laure

Peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Laure Aimez, j’ai 30 ans et je travaille avec mon père. Nous avons l’élevage de Belheme situé en Haute-Normandie près de Dieppe où on élève des chevaux de sport et principalement de concours hippique. On a une quinzaine de poulains par an de manière générale.


Peux-tu nous parler de ton parcours équestre ?

J’étais à cheval avant de marcher, ce qui est assez facile vu qu’il y en a toujours eu à la maison. Puis j’ai fait le parcours classique en club, j’ai commencé à poney puis je suis passée à cheval. Je ne montais pas à la maison car il n’y avait pas de cheval à monter, il y avait principalement des mères avec les poulains ou des jeunes.
Donc j’ai longtemps été en club où j’ai passé mes galops jusqu’au 7, j’ai aussi fait un peu de concours. Puis j’ai eu des problèmes de santé donc j’ai dû arrêter de monter à cheval. Ça doit faire 10 ans que je ne monte plus à cheval, en tout cas de façon plus régulière.
Mais en fait ça ne me manque pas, parce que je suis beaucoup plus attirée par le travail à pied, l’éducation des jeunes. Puis finalement je n’ai plus le temps de monter à cheval.

Parle nous de ton métier.

Laure Aimez elevage de Belheme

J’ai fait toutes les formations nécessaires à mon travail. J’ai fait un Bac S puis un BTS production animale avec la spécialisation équine. J’ai poursuivi avec une licence gestion et management des entreprises de la filière cheval puis j’ai fait une licence d’inséminateur donc je suis aussi inséminateur équin.

Je suis passionnée de reproduction et de génétique, donc l’idée c’est de fabriquer des petits champions. Une journée type commence par faire les box le matin, puis la véto vient presque tous les jours pour faire le suivi échographique des juments. On choisit les étalons en amont. Et quand il faut, j’insémine les juments. Puis on sort les chevaux, nos poulains de l’année rentrent dormir à l’abri donc il faut également les rentrer le soir. De plus, dans notre élevage on manipule beaucoup les poulains donc on passe beaucoup de temps avec eux.

S’ajoute à cela les tâches administratives. En période de poulinage le planning est un peu modifié et les soirées sont plus chargées, on reste à proximité des écuries pour surveiller.


Quel est ton meilleur souvenir ?

Je dirai la naissance de ma première pouliche avec ma jument. Cette jument est née à la maison, puis elle est partie faire sa carrière sportive ailleurs et a bien tourné en concours. Nous avons eu l’occasion de la récupérer après le sport. Je l’ai rachetée en mon nom et j’ai choisi l’étalon, je l’ai inséminée et j’ai eu une super pouliche qui a trois ans maintenant. Ça c’était un beau souvenir parce que l’histoire est chouette, c’est un aboutissement.
Après j’ai beaucoup d’autres jolis souvenirs comme les championnats d’Europe l’année dernière ou encore les Jeux Olympiques cette année pour Dynamix de Belheme.

Récemment une de tes juments a été décorée de la médaille d’argent olympique aux cotés de Steve Guerdat, peux-tu nous parler de cette expérience.

Steve Guerdat et Dynamix de Belheme

Dynamix elle a 11 ans aujourd’hui, c’est une jument qui est née à la maison et qui a grandi avec tout le monde complètement normalement. Puis a ses trois ans on l’a fait sauter pour la première fois, on a vu quelque chose qu’on n’avait jamais vu. C’était vraiment un extraterrestre !

Si elle a pu atteindre ce niveau aujourd’hui c’est parce qu’elle a eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Elle a été présentée à Steve en sortie de cycle 5 ans et il l’a gardée. L’histoire a commencé, elle enchaine les concours et ses premiers Grand Prix à 9 ans. L’année dernière elle a été championne d’Europe à Milan en septembre.

Quand l’annonce de la sélection Olympique est tombée c’était beaucoup d’émotions ! A ce moment-là on se dit que c’est vraiment l’accomplissement de tous les moments difficiles qu’on vit en tant qu’éleveur. Quand on voit ça on se dit que ça vaut le coup de continuer et de s’accrocher, même quand ce n’est pas facile.
Pendant la finale nous étions en haleine, après le premier tour de la finale on savait qu’elle aurait une médaille c’était grandiose. On se disait que notre petite jument est à Paris et sure d’avoir une médaille, c’est génial. Ce n’est pas une mauvaise médaille d’argent, c’était vraiment incroyable. On a pleuré, c’était riche en émotions. Steve nous a appelé en FaceTime une heure après la descente du podium, il était dans le box de la jument. Il nous a remercié, c’était un moment fort.
Suite à ça on a eu beaucoup de messages, d’appels de félicitations, c’est vraiment un moment unique.


Qu’est-ce que le fait d’être ambassadrice Cavalassur a apporté à ton année ?

Ça m’a déjà permis de pouvoir parler de Cavalassur à des collègues professionnels de l’élevage, en leur expliquant l’intérêt d’assurer des juments par exemple. Et puis, ça m’a amenée un peu de visibilité pour mon élevage.


Que serais tu…

… si tu étais un cheval : Une jument, alezane crins lavés avec de la taille et un peu de caractère

… si tu étais un cavalier : Steve Guerdat, pour le respect, la simplicité et l’amour qu’il porte à ses chevaux

… si tu étais une qualité : Le courage

… si tu étais un défaut : L’impatience

… si tu étais un concours : Aix-la-Chapelle

… si tu étais un hobby : La photographie

… si tu étais un rêve : Voir un de mes chevaux briller au plus haut niveau


Retrouvez Laure sur :

Laure Aimez (@laureaimez) • Photos et vidéos Instagram

Edité le 12/09/2024

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