Ambassadeurs 2023: Pomeline
Edité le 26/04/2023
Partager l'articleCavalière amateur et illustratrice bien connue des cavaliers, Pomeline représente cette année Cavalassur avec sa jolie Goutte.
Pomeline, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 30 ans et j’habite à Tours où j’ai emménagé début 2023. Je suis illustratrice, connue sous le nom de Pompinette. J’exerce cette activité depuis 2017, au départ en parallèle de mon métier d’ingénieur paysagiste, et depuis 2 ans à temps plein.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai commencé l’équitation à 6 ans, n’étant pas issue d’une famille de cavaliers j’ai pratiqué en dilettante les premières années. C’est lorsque j’ai eu 17 ans que j’ai commencé à m’investir plus sérieusement, à l’écurie de Bonvaux, en ayant une demi-pension et un cheval avec qui partager une histoire. J’ai ensuite poursuivi mes études à Blois, dans une écurie qui m’a fait découvrir le hunter.
Je suis ensuite repartie en Anjou, où j’ai acheté mon premier cheval. Cette expérience me laisse mitigée. J’ai été mal conseillée, le cheval en question n’était pas adapté pour moi, j’ai dû le vendre par la suite ce qui m’a beaucoup attristée.
Il y a 2 ans j’ai recommencé à chercher un cheval. Je voulais un hongre d’au moins 6 ans, j’ai craqué sur Goutte, une jument de 4 ans ! Mes coaches Alexandre et Camille m’ont beaucoup entourée et accompagnée avec elle, c’était un vrai défi, et je suis ravie d’avoir pu compter sur eux.
Aujourd’hui nous sommes à Tours Pernay, ce sont Eliott et Arthur Deuquet qui nous font travailler et l’évolution est notable. Bien que je sois très attirée par le dressage, Goutte est plutôt intéressée par le CSO que nous pratiquons actuellement avec l’objectif de valider des tours sur 105 dans le calme. Elle a tendance à précipiter, et je voudrais vraiment que l’on puisse enchainer tranquillement avant de s’attaquer à plus gros, même si cela prend du temps.
Mon parcours n’a pas toujours été facile notamment parce que j’ai eu de grosses déceptions engendrées par des coachs qui m’ont mal entourée ou mal conseillée, des mauvais résultats en compétition ou des pertes de confiance. Néanmoins, ces péripéties ont fait de moi la cavalière que je suis aujourd’hui, j’ai beaucoup déménagé et eu l’occasion de tester de nombreuses disciplines, le complet, le dressage, le CSO mais aussi l’endurance ou le TREC. J’ai aussi été « rattrapée » par les bonnes personnes, au bon moment. Le monde du cheval est merveilleux, mais pas toujours facile. J’ai appris à bien m’entourer et j’ai grandis, grâce à ma jument.
Peux-tu nous parler de ton cheval ?
Gouttedor de Laubelle est une jument Origine Constatée de 7 ans cette année. Quand je l’ai vue, ça a été le coup de cœur ! Son look mais aussi sa personnalité m’ont impressionnée. Je l’ai achetée très tôt après m’être séparée de mon précédent cheval, et j’ai eu du mal à m’adapter. Il m’a fallu un an pour trouver les boutons, apprendre à se connaitre, chaque erreur de ma part était sanctionnée immédiatement.
J’ai beaucoup travaillé sur moi, et aujourd’hui je la connais par cœur, notre relation est fusionnelle et pleine de moments câlins. Elle a un caractère tout feu tout flamme, elle peut donner beaucoup… Ou rien. A moi de savoir doser mes demandes et anticiper les moments où elle est disposée à travailler. Si j’entre dans la confrontation, je ne gagne jamais. Elle est « attachiante », doute beaucoup d’elle-même et a peur d’un peu tout, mais elle est très gentille avec un bon coup de saut.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
J’ai deux souvenirs marquants, qui finalement sont basés sur une expérience similaire.
Avec mon premier cheval, malgré son passé compliqué à l’obstacle puisqu’il avait été battu, j’avais réussi à instaurer une relation de confiance. En liberté dans le manège, il me suivait au pas et au trot, jusqu’à sauter quelques cavalettis en me suivant. Il m’a fait confiance, et ça a beaucoup compté pour moi.
Avec Goutte, je garde en mémoire la première séance de jeu qu’elle a fait avec moi. J’essaye toujours d’avoir des moments privilégiés en liberté, pour jouer avec elle. Désormais, c’est devenu une habitude, mais au début ça n’était pas gagné d’avance et quand j’ai décelé cette envie, j’ai été ravie. J’ai finalement retrouvé ce que j’avais pu vivre avec mon premier cheval, un lien différent mais tout aussi fort.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadrice va apporter ta saison ?
Dans un premier temps, cela m’apporte de la visibilité. Et puis pouvoir représenter une marque qui nous parle, c’est valorisant. En tant que cavalier amateur, c’est un honneur de représenter une marque comme Cavalassur et de se sentir légitime dans ce rôle. Être un cavalier « normal » et que les gens aient envie de nous suivre au quotidien, c’est vraiment plaisant.
Que serais tu…
Si tu étais un cheval Jappeloup. Il est la preuve que le prestige d’une famille ou d’origines ne fait pas tout. Avec un caractère compliqué et un profil atypique il a su s’imposer comme l’un des plus grands. Il a montré qu’on pouvait être différent et réussir.
Si tu étais un cavalier Charlotte Dujardin. Pour sa constance, son élégance et sa créativité exceptionnelle.
Si tu étais une qualité La persévérance.
Si tu étais un défaut Le manque de confiance en moi.
Si tu étais un concours N’importe quel concours de dressage avec une reprise libre en musique ! Pour le côté créatif que j’adore.
Si tu étais un hobby Le dessin.
Si tu étais un rêve Pouvoir vivre de ma passion, je sais que ce n’est pas toujours réalisable mais c’est mon cas actuellement.
Edité le 26/04/2023
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