Ambassadeurs 2021: Aline
Edité le 27/07/2021
Partager l'articleLa candidature d'Aline respirait la complicité avec son cheval, Solight. C'est la raison principale pour laquelle nous l'avons choisie pour représenter Cavalassur cette année, et nous ne l'avons jamais regretté!
Aline, peux-tu te présenter brièvement ?
Je suis étudiante dans le domaine du marketing, j’ai 21 ans et je vis à côté de Rouen, en Haute Normandie. Je pratique principalement le dressage.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai commencé à monter à poney dans un club à l’âge de 7 ans. Ma principale motivation était de copier ma grande sœur qui pratiquait l’équitation ! Ceci étant, mon père a toujours eu des chevaux, même si je n’avais pas forcément l’occasion de les voir. Lorsque j’ai eu 10 ans, nous sommes devenus propriétaires de Qualin. C’est un OI qui ne savait rien faire, ni à pied, ni monté : C’est plutôt ma sœur qui l’a mis en route, car je n’avais pas vraiment le niveau. Je l’ai tout de même un peu monté mais j’ai surtout progressé grâce à une demi-pension sur un trotteur, Jasmin, qui était une vraie perle.
Quand ma sœur est partie faire ses études en Picardie, nous nous sommes demandé ce que nous allions faire : Mon père ne souhaitait pas se séparer de Qualin, j’ai donc arrêté la DP et commencé à le monter ; en parallèle nous avons rejoint les Ecuries des Bourdons, écurie de dressage tenue par Julia Leborgne. A ce moment là, j’aimais bien le dressage mais n’y connaissais pas grand-chose. Pendant 2 ans, j’ai tout appris sur la discipline et Qualin a énormément progressé. Il est parti à la retraite en raison de quelques soucis de santé, et Julia m’a proposé d’essayer son ancien poney de concours, Viersen K. Le rêve d’une vie ! J’ai fait mon premier concours avec lui, sur 30 engagés nous nous sommes classés 7èmes, puis 3èmes lors de la reprise suivante. Suite à cette expérience, mon père a pris Viersen en location pendant 1 an. Ensuite, de jeunes chevaux sont passés sous ma selle, toujours en location. J’ai aussi pu faire un peu de concours avec une jeune jument.
L’année de mon bac, j’ai recroisé la route de Solight, que j’ai pris en location. Malgré des débuts un peu aléatoires puisque j’en suis tombée dès le 2ème jour, lors d’une séance d’obstacle, j’ai passé une année à ses côtés et pour mon 18ème anniversaire en mai, il m’a été offert. En concours aussi le début n’a pas été simple, notre première sortie a été catastrophique, mais depuis ça se passe beaucoup mieux. La même année ma coach nous a annoncé son déménagement imminent : Elle s’est installée l’année suivante en région parisienne. De mon côté j’avais du mal à envisager un tel changement de mode de vie pour mes chevaux, qui ont toujours vécu au pré ou en pré-box. En août 2019 Solight est donc parti en pension chez un particulier avant que je ne retrouve une écurie, et je me déplace désormais de temps en temps chez ma coach pour y travailler.
Nous sommes sortis jusque-là en amateur 3 et avions pour projet de commencer les amateurs 2, malheureusement la situation sanitaire ne nous l’a pas encore permis.
Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?
J’ai toujours mon premier cheval, Qualin, qui du haut de ses 17 ans vit sa meilleure vie de retraité au pré, il est bien dans sa peau, bien dans sa tête.
Solight DB est un Oldenbourg de 10 ans, fils de Tosca et Soliman de Hus. C’est un extraverti, un clown, il invente une bêtise par jour ! C’est un cheval très joueur avec lequel il ne faut pas manquer de patience. Au travail il est très appliqué, il cherche vraiment à apprendre ; même s’il n’est pas toujours dans la bonne direction, il essaye toujours de comprendre. Je n’ai jamais vécu cela avec un autre cheval, il est vraiment heureux de bien faire ! La contrepartie, c’est qu’il réfléchit tellement qu’il peut parfois se monter la tête pour des détails. C’est un bon élève, affectueux et gentil.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
Il s’agit du premier concours que j’ai fait avec Viersen, où je termine 3ème et grâce auquel nous avons décidé de le prendre en location.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadrice va changer à ta saison ?
Ca apporte des rencontres avec de nouvelles personnes, un entourage et des échanges. Avec les autres membres de l’équipe d’Ambassadeurs mais aussi avec des gens qui me parlent de Cavalassur du fait que je porte les tapis.
Que serais tu…
Si tu étais un cheval Qualin, parce qu’on se ressemble. Il est calme, il met du temps à faire confiance, mais quand c’est acquis c’est top.
Si tu étais un cavalier Ma coach Julia Leborgne, j’admire sa capacité à monter tout type de cheval, elle arrive à « réfléchir cheval » et à penser à tout quand elle monte. Ou alors Charlotte Dujardin.
Si tu étais une qualité L’honnêteté, même si cette franchise peut être un défaut quand je suis un peu trop cash, ça ne plait pas à tout le monde !
Si tu étais un défaut Je semble froide quand on m’aborde.
Si tu étais un concours En France, le concours de dressage de Jardy. A l’étranger, soit le London International Horse Show, soit le concours de jeunes talents à Hagen.
Si tu étais un hobby M’occuper de mes chiens et chats.
Si tu étais un rêve Être propriétaires de tous les chevaux avec qui j’ai partagé quelque chose. Si je les avais tous achetés, entre les locations et les demi-pensions, j’en aurais une dizaine à la maison. Ils me manquent souvent !
Edité le 27/07/2021
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