Ambassadeurs 2021: Manon
Edité le 19/03/2021
Partager l'articleC'est une belle nouveauté pour la team Cavalassur: En 2021, nous accueillons avec Manon une pratiquante de l'équifeel, du TREC ou encore du Mountain Trail. Grâce à elle, nous en apprenons beaucoup sur ces disciplines: Une vraie bouffée de nature!
Manon, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 25 ans, j’habite dans la région Grand Est où je suis professeur des écoles, et je me définis comme une cavalière « nature » : je pratique principalement l’équitation d’extérieur.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai commencé l’équitation à 6 ans, en centre équestre. J’y ai passé 15 ans et j’ai passé mes 6 premiers galops là-bas. J’ai participé à des compétitions en dressage, CSO et CCE… Déjà à l’époque, je détestais le dressage et j’adorais le cross, qui se rapprochait de l’équitation nature à laquelle j’aspirais.
Mes parents, qui déménageaient souvent, m’avaient promis que j’aurais un cheval lorsque nous nous installerions définitivement. En 2011 j’ai donc entamé mes recherches pour réaliser le rêve de devenir propriétaire. Je souhaitais plutôt un cheval déjà mis, âgé d’une dizaine d’années. Après plusieurs essais peu concluants j’ai finalement craqué sur une pouliche de 8 mois, ce qui était un sacré défi (et peut être pas la meilleure idée !) alors que je n’avais que 15 ans. Sans avoir un vrai coup de cœur, Joy m’a plu. C’est par la suite devenu la jument de ma vie.
Jusqu’à ses 4 ans elle a surtout profité de son pré et travaillé à pied. Je me suis ensuite adressée à une professionnelle formée à la méthode Parelli pour le débourrage, qui a donc été commencé classiquement avec un mors. Cette personne a quitté la France pour l’Australie, c’est donc un second professionnel qui a poursuivi le débourrage, que j’ai alors souhaité sans mors. Joy n’a jamais plus eu de mors dans la bouche.
Le fait de devenir propriétaire et de récupérer ma jument chez moi, de m’intéresser aux méthodes, aux possibilités qui existaient, ont énormément changé ma vision du cheval et de l’équitation d’une manière générale. C’est à ce moment là que je me suis réellement tournée vers le naturel, l’extérieur, et des disciplines comme le TREC, la randonnée ou encore le mountain trail. Je continue à fréquenter un centre équestre pour me perfectionner en travail à pied, puisque je pratique aussi l’équifeel. Je participe au tournoi Equifeel Partage : L’an dernier nous sommes arrivés 3ème avec Kinder et 4ème avec Joy en club 2 à pied, sur plus de 300 inscrits !
En 2014, l’année de mon bac, mon poney Kinder a rejoint Joy afin de lui tenir compagnie. Il s’est finalement avéré être un formidable élève : Il fait tout tout seul, il apprend très vite. Toujours sans mors, il est débourré à l’attelage et monté, et excelle en travail à pied.
Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?
Ma jument s’appelle WF Joy Chicolena. C’est une Paint Horse, croisement entre Paint et Quarter Horse, dont la mère vient des Etats Unis. Cela fait 10 ans qu’on se connait, nous n’avons plus de secrets l’une pour l’autre ! Elle est très énergique, et a le même caractère que moi : Ca passe, ou ça casse. Elle peut parfois profiter un peu de mes failles, mais reste ma jument de cœur, je ne pourrais jamais m’en séparer.
Kinder est né par surprise, d’où son nom. Sa mère est arrivée des Pays Bas au centre équestre où je montais, et a donné naissance à ce poney type shetland par la suite. Bien sûr, nous ne connaissons donc pas son père. Il a 10 jours d’écart avec Joy, ils ont donc 11 ans tous les deux. Kinder travaille surtout à pied, en equifeel, et en attelage.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
Je dirais ma première randonnée sur la plage, mais finalement toutes les randonnées qui me permettent de découvrir et de partager avec mes amies. Je prévois de partir visiter la Sologne (peut être après avoir participé à l’Open de France de Lamotte), les alentours de Lyon… J’aimerais voyager à cheval.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadrice va changer à ta saison ?
Je suis très contente d’avoir été choisie car je n’entre pas vraiment dans les cases par rapport aux Ambassadeurs précédents : Je n’ai pas un niveau amateur, je pratique une équitation plus loisir et je n’ai pas un niveau exceptionnel. Cela va donc me permettre de faire découvrir des disciplines un peu moins connues, et ça me fait très plaisir !
Que serais tu…
Si tu étais un cheval : Spirit, pour son côté sauvage et nature. Je suis très Disney !
Si tu étais un cavalier : Andy Booth, qui est à l’origine de l’arrivée de l’équitation dite éthologique en France. Il a proposé une alternative à ce qui se faisait jusqu’alors.
Si tu étais une qualité : La générosité. Je travaille dans le social, je suis adhérente à des associations de protection animale, avec des parrainages réguliers.
Si tu étais un défaut : Le mauvais caractère.
Si tu étais un concours : Le concours d’équifeel virtuel d’Equifeel Partage, auquel je participe depuis 2 ans. Et contre lequel le Covid ne peut rien !
Si tu étais un hobby : Les balades à pied en forêt.
Si tu étais un rêve : Continuer à parcourir la France ou l’Europe en rando. Mais aussi participer à l’Open de France à Lamotte en équifeel.
Edité le 19/03/2021
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