Ambassadeurs 2020: Julie
Edité le 16/04/2020
Partager l'articlePolyvalence! C'est le mot qui décrit le mieux Julie mais aussi son cheval Caramel. Un couple qui s'est formé grâce à beaucoup d'engagement de notre Ambassadrice pour se former tout au long de son apprentissage.
Julie, peux-tu te présenter brièvement ?
J'ai 18 ans et j’habite dans le Maine et Loire, à Grez Neuville. Je suis étudiante en licence Sciences et vie de la Terre, et je suis un cursus d’ingénierie en biologie systémique du végétal. Je suis cavalière en concours complet.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
Mes débuts sont assez classiques : J’ai commencé à l’âge de 4 ou 5 ans en centre équestre. J’ai passé mes 4 pemiers galops au centre équestre de Poitiers. J’ai ensuite déménagé et donc changé de club pendant 2 ou 3 ans, et passé mon galop 5. J’aurais dû arrêter pour des raisons financières, mais j’ai pu continuer à monter en balade grâce à ma voisine, propriétaire d’un cheval. Elle a ensuite acheté un jeune cheval, Vitalis, et a rappelé son coach pour l’aider à le former. J’ai travaillé environ 1 an avec eux.
En parallèle, j’ai eu l’opportunité de mettre en route un poney de 4 ans destiné à la vente, qui sortait du débourrage, pour l’élevage de Cerridwen. J’ai finalement beaucoup travaillé avec cet élevage, et gardé de bons contacts avec.
Par la suite mes parents m’ont acheté Caramel, que j’ai travaillé encore 1 an avec Bernard Tirel. Les installations dont je disposais jusque-là étant très sommaires, j’ai intégré une écurie avec une carrière me permettant de sauter dans de meilleures conditions. Les intervenants extérieurs n’étant pas autorisés, et l’enseignement proposé ne me convenant pas, j’ai de nouveau déménagé au bout d’un an. Depuis 2 ans, je suis dans les écuries de Steve Partington, grand cavalier de concours complet et coach de cavaliers internationaux. Je mesure la chance d’avoir une telle structure à 3 kms de chez moi ! J’ai donc commencé par sortir en dressage, en CSO, et depuis un an et demi en complet, ce qui était le but avec Caramel. J’ai aussi eu l’opportunité de travailler chez Nicolas Touzaint, et beaucoup dans le milieu des courses également.
Peux-tu nous parler de ton cheval actuel ?
Mon cheval est Caramel Vandéen, il s’agit d’un Selle Français de 8 ans, dont le grand père est Double Espoir. C’est un “vieux modèle”, il est très tardif et sa croissance prend du temps. D’ailleurs il a passé la majorité de son année de 4 ans à faire du stretching en attendant qu’il soit prêt à travailler.
Il a beaucoup de qualités : il a un super mental, beaucoup de cœur et de générosité. C’est d’ailleurs troublant, on ne connait pas encore ses limites ! Il se donne à fond, et c’est à son cavalier de fixer des limites pour le préserver. Le fait qu’il soit tardif en a fait un cheval un peu mou au départ, mais il s’est bien réveillé vers 6 ou 7 ans : Désormais, s’il peut être froid à la jambe en dressage, il est bien en avant en CSO et en cross. C’est un cheval qui adore apprendre, très polyvalent et qui excelle dans le travail à pied : Liberté, travail à l’épaule, longues rênes... Il est fantastique.
Quels sont tes objectifs pour la saison 2020 ?
Evidemment, la saison 2020 reste incertaine... Mais à la base, après une belle réussite dans un championnat régional amateur 3 l’an dernier, nous avions dans l’idée de faire une bonne saison en amateur 2. Je me suis qualifiée un peu par hasard pour les championnats de France l’an dernier, et comme ça n’était pas du tout prévu je n’y suis pas allée : C’est en revanche l’objectif de cette année.
En parallèle, je suis la cavalière référente d’une enseignante candidate au DE, qui a comme objectif pour moi de participer à une épreuve amateur 1.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
Je crois qu’il s’agit de la première fois où j’ai été coachée par Bernard Tirel. J’avais 11 ou 12 ans et je travaillais le petit jeune de l’Elevage Cerridwen, et la séance a été mémorable. C’est lui qui m’a le plus appris, et qui fait que je suis là où j’en suis aujourd’hui.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur va changer à ta saison ?
C’est un autre challenge, un objectif différent. Ca me fait plaisir de pouvoir concourir sous les couleurs d’une marque, et de lui être utile. C’est un avantage et une fierté. Comme je suis sociable, c’est aussi un moyen pour moi de partager avec mon entourage sur le sujet.
Que serais tu…
- Si tu étais un cheval Quixote, le cheval de Bartabas avec lequel il a pratiqué le célèbre galop en arrière. C’est un cheval avec beaucoup d’allure, qui aimait apprendre et a réalisé des choses incroyables.
- Si tu étais un cavalier Catherine Dufour. J’aime beaucoup le lien qu’elle a avec ses chevaux, elle prouve qu’il est possible d’être complice avec ses chevaux tout en étant performante au plus haut niveau.
- Si tu étais une qualité La détermination. Je suis un peu tête de mule !
- Si tu étais un défaut J'ai tendance à être un peu trop sévère.
- Si tu étais un concours Le concours de St Barthélémy d’Anjou. C’est le 1er dans lequel je me suis engagée en dressage et obstacle avec Vitalis qui était alors rétif. A l’obstacle j’ai dû abandonner, et en dressage après une détente extraordinaire il est resté planté sur l’arrêt d’entrée... J’ai été à la fois très déçue (j’avais 12 ans et le résultat a remis en cause ma motivation!) et très heureuse d’avoir pu présenter ce cheval, pour lequel il n’était pas question de sortir pas si longtemps avant, avec de jolies promesses grâce à cette belle détente.
- Si tu étais un hobby Le cross training, ou n’importe quel sport.
- Si tu étais un rêve Devenir écuyère à l’Académie Equestre de Versailles.
Edité le 16/04/2020
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