Ambassadeurs 2018: Fanny
Edité le 17/07/2018
Partager l'articleLe dressage est mis à l'honneur avec Fanny, qui représente Cavalassur en région Bourgogne Franche Comté. Fanny sait ce qu'elle veut et se donne les moyens pour l'obtenir, même si cette année regorge de petites contrariétés!
Fanny, peux-tu te présenter brièvement ?
Je vais avoir 33 ans, je viens de la région Bourgogne Franche Comté et je suis infirmière de nuit en géronto-psychiatrie. Un métier particulier, qui me laisse la possibilité de m’occuper de mes chevaux dans l’après-midi ! Je suis cavalière de dressage.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai commencé de façon assez classique : A 4 ans j’ai débuté les cours à poney jusqu’à faire des compétitions en CSO avec mon club. A l’époque, le dressage n’était pas aussi développé qu’aujourd’hui et il n’y avait pas vraiment d’alternative à l’obstacle. J’ai arrêté de monter le temps de me consacrer à mes études, et j’ai repris l’équitation alors que j’avais 20 ans. J’ai acheté Adand, mon premier cheval, qui avait alors 3 ans et nous avons évolué ensemble des concours club aux amateurs, en passant par les cycles libres. Idéalement, j’aimerais aborder les reprises St Georges en compétition d’ici à l’année prochaine.
Je m’entraine seule au quotidien mais je fais des stages environ une fois par mois. J’ai travaillé avec Jean-Noël Mychalysin, je continue à voir régulièrement Rémy Issartel, et récemment j’ai participé à un stage à La Baule avec Guillaume Recoing et Muriel Foy, durant lequel nous avons pu travailler à cheval mais également à pied ou sur la préparation mentale.
Mes chevaux vivent à l’écurie du Frais Puits à côté de Vesoul, qui est certes axée compétition mais avec un penchant pour l’éthologie, le travail à pied, l’élevage… Cela permet d’avoir une approche globale du relationnel que l’on entretient avec son cheval.
Des installations sont en cours d’élaboration à mon domicile, avec comme éventuel projet à long terme de faire naitre un poulain chez moi.
Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?
Adand est mon premier cheval. C’est un KWPN de 13 ans par Rhodium et Ferro, qui m’appartient depuis 10 ans. Il vient de l’élevage de Witt, qui a également vu naitre Amorak, le cheval de Stéphanie Brieussel, ou encore Evita qui a évolué sous la selle de Rémy Issartel. C’est vraiment un cheval adorable, une bonne pâte qui ne se fâche jamais, il est pratique et appliqué, voyage très bien et est très sage. Il pardonne les erreurs de son cavalier, et son point fort est vraiment son mental : C’est une valeur sûre, il ne regarde rien. En revanche, c’est un cheval d’intérieur ! Même si nous y travaillons, il n’apprécie pas tellement les balades et la vie au pré.
J’ai plus récemment fait l’acquisition de celui qui, j’espère, sera la relève d’Adand : Fifty Jazz du Neuhof (Par Furst Jazz), qui vient de l’élevage du Neuhof en Alsace. Pour l’instant il profite de sa vie de poulain au pré puisqu’il n’a qu’un an. L’avenir nous dira de quoi sera faite sa carrière, mais la route est longue d’ici là !
Quels sont tes objectifs pour la saison 2018 ?
J’avais plusieurs objectifs qui se sont évaporés en cours de saison en raison des annulations de concours suite à l’épidémie de rhino, et de petits soucis de santé pour mon cheval puis pour moi. L’annulation du Meeting des Propriétaires est frustrante puisqu’elle me prive d’un objectif majeur dans ma saison. Désormais, je travaille pour terminer ma saison sur l’amateur élite préliminaire (St Georges). Adand possède les mouvements, il reste à les assembler pour rendre l’enchainement présentable en concours.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
Je crois que mon meilleur souvenir est ma participation à la finale de dressage en jeunes chevaux à Saumur. Que ce soit le cadre, cette ville mythique, les chevaux que j’ai pu y rencontrer : Tout était assez impressionnant. C’était aussi ma première grosse échéance avec Adand, et même si le niveau était beaucoup plus élevé que chez nous et que nous n’avons pas été vraiment compétitifs, cela reste un super souvenir.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur change à ta saison ?
Représenter Cavalassur apporte bien sûr une certaine fierté. Les cavaliers amateurs représentent un avantage : Ils ne croulent pas sous les sponsors, et cela nous permet de nous impliquer entièrement dans la représentation de la marque. C’est aussi un moyen de se rapprocher des cavaliers professionnels de l’équipe : J’ai ainsi pu échanger avec Alizée Roussel lors du concours de Cluny.
As-tu un conseil, une astuce, un porte-bonheur à partager avec notre communauté ?
Il ne faut pas oublier de rester humble ! Rien n’est jamais complètement acquis avec les chevaux, les accidents arrivent vite, il arrive qu’on soit très bon une saison et à pied la suivante. Si j’ai un conseil, ce serait donc de se faire plaisir sans oublier que la réussite est parfois éphémère !
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Photo Flora Charpentier
Edité le 17/07/2018
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