La piroplasmose
Edité le 01/03/2017
Partager l'articleElle inquiète beaucoup, et touche sans distinction tous types d'équidés. Il est donc important de connaitre la piroplasmose, afin d'avoir les bons réflexes si les symptômes de cette maladie se déclarent chez votre chevaL.
Description
La piroplasmose est une maladie transmise par la morsure de tiques, qui existe sous forme chronique ou aigüe. En phase aigüe le pronostic vital du cheval peut être engagé.
La maladie existe un peu partout dans le monde, on note cependant qu’elle est plus présente dans le sud que dans le nord de la France.
Causes
Comme indiqué ci-dessus, la piroplasmose est transmise par la morsure de tiques. Si une tique est porteuse d’un protozoaire parasite (il en existe deux différents qui affectent le cheval, et qui ne sont pas les mêmes que pour d’autres espèces comme le chien par exemple), et qu’elle mord un cheval, les parasites s’installent dans les globules rouges du sang. Ils s’y multiplient et finissent par les faire éclater, libérant ainsi l’hémoglobine qu’ils contiennent.
Tous les équidés sont potentiellement concernés et peuvent contracter la maladie quelle que soit leur race. Chaque tique qui mord un équidé infecté devient vectrice du parasite via sa salive, qui contaminera le suivant.
Pour l’homme, la maladie n’est ni contagieuse ni transmissible, cependant il peut la transmettre d’un cheval à l’autre lors d’injections successives à plusieurs équidés avec une même aiguille si l’un d’eux est infecté. Pour cette raison, le matériel utilisé pour réaliser des injections chez le cheval doit être du matériel à usage unique.
Symptômes
Les symptômes ne sont pas toujours caractéristiques. On peut cependant soupçonner la présence de la maladie lorsqu’un cheval est abattu, a de la fièvre, une perte d’appétit, les muqueuses blanches ou jaunes (ictère), du « sang » dans les urines (hématurie), des coliques, des dysfonctionnements au niveau des reins et du foie ainsi qu’une anémie et des œdèmes au niveau des membres.
Dans sa forme chronique, seule une sérologie (motivée par des symptômes plus discrets comme une baisse de forme, un amaigrissement, des œdèmes déclives ou une difficulté à faire face à l’effort) permettra d’identifier une piroplasmose. Certains « porteurs sains » vivent avec la maladie dans sa forme latente, sans forcément la déclarer.
Soins
Il est primordial de faire appel à un vétérinaire. Celui-ci pourra procéder à une prise de sang afin de rechercher une éventuelle anémie, une modification des paramètres rénaux et hépatiques. L’analyse sanguine permet aussi d’effectuer une sérologie, une PCR (Détection de l’ADN des parasites) et/ou une observation au microscope qui permet de confirmer ou non la présence de piroplasmes.
Le vétérinaire pourra alors préconiser un traitement pour éliminer les parasites, éventuellement assorti d’un traitement concernant les symptômes observés.
Conséquences
Sans traitement, l’évolution de la maladie peut être fatale ou entrainer de lourdes séquelles.
Une fois l’équidé traité les parasites ne sont plus visibles dans le sang, mais peuvent alors être présents dans certains organes (rate, moelle osseuse). Le cheval passera en phase latente, sans symptômes évidents, mais avec un risque de rechute en cas de baisse des défenses immunitaires.
Certains pays interdisent l’importation de chevaux dont la sérologie est positive pour la piroplasmose (Même si elle n’est que chronique, sans symptômes).
Prévention
Dans la mesure où la maladie est transmise par les tiques, c’est en évitant au maximum leur présence sur les équidés qu’on pourra les préserver au mieux, surtout à l’automne et au printemps. Dans cette optique, Il existe toute une gamme d’antiparasitaires externes spécialement conçus pour les chevaux.
Si le cheval vit au pré ou évolue à l’extérieur, il conviendra d’examiner attentivement qu’aucune tique ne s’est accrochée (notamment sur la tête, le poitrail, la queue… Partout où la peau est fine). Le cas échéant, il est important de la retirer rapidement, car la transmission de la maladie prend quelques jours. Le retrait doit s’effectuer avec une pince spécifique à cette action, et avec précaution afin de retirer toute la tique (un petit kyste se formera si la tête n’est pas retirée avec le reste du corps). Enfin pensez à désinfecter la zone mordue.
L’environnement du cheval sera moins propice à la prolifération des tiques s’il est entretenu, notamment en débroussaillant les herbes hautes, en nettoyant les haies, amas de feuilles mortes, etc.
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Article rédigé avec l'aide du Dr Philippe Lassalas, vétérinaire
Edité le 01/03/2017
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