Ambassadeurs 2020: Fleur
Edité le 14/10/2020
Partager l'articleRéalisant un à un ses rêves d'enfance (ou de plus tard!), Fleur représente cette année le sud ouest mais aussi et surtout le hunter: C'est en effet notre première Ambassadrice choisie spécifiquement pour cette discipline!
Fleur, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 35 ans, je suis à la fois chef d’entreprise, maman et cavalière, le tout en région bordelaise.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai découvert l’équitation lors d’une classe verte en CP, j’avais alors 5 ans et il s’agissait de ma première rencontre avec des poneys. Au retour, j’ai réclamé des séances d’équitation à mes parents mais il n’y avait pas de poney club autour de chez moi. C’est donc lorsque j’ai eu 8 ans que j’ai pu débuter, directement à cheval, sans passer par la case poney. Je n’ai plus arrêté de monter, j’ai commencé les concours en CSO assez tard, vers 20 ans, toujours en centre équestre. J’ai pu réaliser le rêve d’avoir mon propre cheval vers 25 ans, après avoir commencé à travailler. Quelques années plus tard, un autre rêve réalisé : J’ai pu avoir mon cheval chez moi, ce qui m’a conduite à acquérir ma 2ème jument, Qassidy, suivie par Sirius, et la dernière venue Cerridwenn. Je vis donc avec mes 4 chevaux au quotidien ! Je me déplace de temps en temps à l’écurie voisine pour y monter, je travaille essentiellement seule et ponctuellement avec Daniel Joly pour l’obstacle. Au fil des concours, j’ai découvert le hunter qui m’a beaucoup plu : J’aime la rigueur, les exercices et l’état d’esprit qui accompagnent cette discipline. Elle permet aussi de désacraliser l’obstacle en lui-même, et de se concentrer sur tout ce qu’il y a autour. J’essaye donc de m’investir principalement dans le hunter depuis quelques années.
Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?
Comme je l’évoquais, j’ai 4 chevaux :
Nyack du Rouet est mon premier cheval, et c’est grâce à lui que tout a démarré. Désormais âgé de 19 ans et après une jolie carrière en CSO et hunter, il coule une retraite paisible, avec pour activité principale de manger de l’herbe dans son pré.
Qassidy de Hus Z a 8 ans, il s’agit de ma jument de tête, avec qui je concours actuellement. Elle a un vrai caractère de jument, et des humeurs avec lesquelles il faut composer ! Elle peut être très motivée pour participer à un projet comme ne pas être d’accord du tout… Je découvre avec elle cette personnalité que je n’avais pas expérimentée auparavant, puisque mon premier cheval était hongre. Même si elle est très craintive, elle a envie de bien faire et surtout une grande confiance en moi. Cela nous permet, en prenant notre temps, de construire une véritable histoire.
Sirius Belmanière est un hongre de 14 ans. C’est un cheval avec de très bonnes bases de dressage, mon rôle sera principalement de le remettre en route et de le préparer pour que mon mari Julien puisse le sortir un peu en hunter club.
Cerridwenn S Z est ma petite dernière : une jument de 4 ans, que j’ai achetée parce que j’étais très intéressée par le travail du jeune cheval que je voudrais découvrir, et que je m’estimais prête à démarrer cette aventure. Le confinement a remis en cause nos projets pour sa première année de travail, qui sont donc reportés à l’an prochain. J’aimerais en effet la sortir en hunter jeunes chevaux, que j’estime être une bonne formation pour ensuite la mettre en CSO (ou pas !).
Quels sont tes objectifs pour la saison 2020-21 ?
L’objectif 2020 était d’emmener les juments sur leur championnat respectif en hunter : Amateur Style pour Qassidy, jeunes chevaux pour Cerridwenn. J’ai été confrontée à 2 problèmes cette année : le confinement d’une part, et d’autre part le manque de concours de hunter dans ma région. L’objectif est donc irréalisable cette année mais sera le même en 2021 : Ca nous laisse le temps de travailler, et de trouver des concours.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
Mon meilleur souvenir est ma meilleure performance avec Nyack, à savoir une médaille d’argent au Meeting des Propriétaires, en CSO amateur 3 en 2015. C’était un Championnat de France, mais pas seulement : Il s’agissait d’un moment de retrouvailles et de partage entre amis, en famille, de plusieurs jours de stress et d’émotions, un événement important pour moi. C’était mon dernier gros concours avec Nyack qui a eu des moments difficiles en terme de santé au cours de sa vie, et qui s’est terminé de la plus belle des manières avec ce titre de vice-championne de France.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur change à ta saison ?
Je trouve vraiment sympa d’être soutenue par une entreprise qui est impliquée dans le monde du cheval, cela permet de faire partie d’une équipe de passionnés. C’est assez improbable pour un cavalier amateur d’avoir la possibilité de porter les couleurs d’une entreprise sur un terrain de concours, qui plus est en hunter qui n’est pas la discipline la plus médiatisée – ni la plus facile à médiatiser ! C’est aussi très motivant, de ne pas concourir que pour soi. Cela m’a poussée à participer à des concours que je n’aurais peut-être pas engagés sans ce statut d’Ambassadrice.
Que serais tu…
Si tu étais un cheval Orient Express, il est souvent décrit comme un cheval très calme dans son travail mais malgré tout compétitif… Moi aussi !
Si tu étais un cavalier Michel Robert, pour la finesse de son équitation et sa sobriété synonymes de performance, et pour l’harmonie dégagée par sa relation avec ses chevaux, qui se rapproche des valeurs du hunter.
Si tu étais une qualité La positivité.
Si tu étais un défaut La peur de déranger les gens, qui me conduit peut être à ne pas oser assez.
Si tu étais un concours La Baule, avec ce beau terrain en herbe et en extérieur, où les chevaux peuvent s’exprimer avec de belles galopades, et l’impressionnant derby. C’est un concours atypique !
Si tu étais un hobby Les rallyes automobiles, que je pratique en tant que copilote, avec mon mari.
Si tu étais un rêve J’ai la chance d’en avoir déjà réalisé plusieurs, mais je pense qu’on n’a jamais vraiment fini de rêver ! Alors si ma fille qui a 4 ans actuellement décide de pratiquer l’équitation, ce serait un rêve de l’accompagner, pourquoi pas jusqu’aux championnats de France. Et bien sûr, si un jour un poulain pouvait naître à la maison…
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Photo: Marion Lane Photographie
Edité le 14/10/2020
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