Ambassadeurs 2020: Coraline
Edité le 16/06/2020
Partager l'articleBretonne, cavalière de CSO et propriétaire d'une jument trotteuse, Coraline est active sur les terrains comme sur les réseaux sociaux.
Coraline, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 21 ans et j’habite à côté de Brest, en Bretagne. Je viens de valider ma 1ère année d’études en administration économique et sociale. Je pratique le CSO.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
Ma mère étant elle-même propriétaire d’un cheval, j’ai commencé à monter toute petite avec elle, à la maison. Lorsque j’ai eu 4 ans j’ai débuté les cours à shetland, au poney club du Guerrus à Landernau. Je n’ai depuis jamais arrêté, et je suis restée à poney jusqu’à mes 18 ans. J’ai commencé la compétition assez tard, en 2014 alors que j’avais 15 ou 16 ans, et j’y ai pris goût ! En 2015 je tournais en P2 et je termine championne de Bretagne avec Océane du Beuzit, en 2016 j’ai tourné en P1 avec cette même ponette, et j’ai participé aux championnats de France ces 2 années là.
En parallèle j’ai fait l’acquisition de ma jument Uragante fin 2012. A cette époque, ni elle ni moi n’étions prêtes à tourner en concours : Elle avait 4 ans et moi mon galop 5 et aucun concours à mon actif. J’ai progressé de mon côté et avec elle, et nous avons commencé la compétition par une club 3 en 2014, avant d’évoluer jusqu’en club élite puis en amateur en 2017, 3 puis 2, et désormais amateur 1 également.
J’ai la chance de disposer chez moi de petites infrastructures, je monte donc à la maison et je me déplace pour prendre un cours de saut de temps en temps.
Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?
Ma jument de tête est Uragante, c’est une trotteuse alezane de 12 ans. Elle n’est pas vraiment typée trotteuse, elle est très gentille et douce, mais très jument tout de même ! Je ne pourrais pas dire qu’elle est facile ou compliquée, il faut juste se mettre avec. C’est une vraie machine de guerre à l’obstacle, elle a une bouche très sensible et ne manque pas de souplesse, d’ailleurs je m’éclate bien avec elle sur le plat. Je la trouve parfaite, mais s’il faut lui trouver un défaut, elle a beaucoup de sang et peut vite monter dans les tours.
Dans les autres chevaux que je monte, il y a aussi ceux de ma mère. D’abord Sirtaky, un hongre AQPS bai brun de 14 ans qui nous a rejointes en 2013. Ce n’est pas vraiment mon type de cheval, il est assez raide, avec une bouche un peu dure, pas très respectueux des barres et doté d’un caractère changeant. En revanche, il n’a jamais mis un coup de cul, il fera très gentiment ce qu’on lui demande si cela lui semble facile.
Et il y a également Camel de Beaude, gros Selle Français bai d’1m80 et âgé de 9 ans, que l’on a depuis l’an dernier. C’est un vrai dinosaure, il a une force monstrueuse mais il est adorable et ne ferait pas de mal à une mouche. Il manquait un peu de sang en arrivant mais en prend au fil du travail, qui est aussi axé sur la souplesse au vu de son gabarit. Il adore les concours, il est d’ailleurs beaucoup plus allant à cette occasion. Jusque là je ne les montais pas en concours, mais ça pourrait arriver par la suite.
Enfin nous avons toujours le vieux cheval de ma mère, qui a 28 ans cette année.
Quels sont tes objectifs pour la saison 2020 ?
Mon objectif de base était de participer aux championnats de France, pour lesquels j’étais qualifiée l’an dernier mais je n’avais pas pu m’y rendre. Pas de chance, ils sont annulés cette année en raison de la crise sanitaire. Alors je me concentre sur d’autres objectifs, avoir des résultats plus réguliers en 115, et commencer les 120, ainsi que participer à de beaux concours.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
La participation à 2 concours sur des terrains d’exception reste un souvenir assez incroyable : La Baule en tête, et Dinard également.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur va changer à ta saison ?
C’est tout nouveau pour moi puisqu’il s’agit de ma première expérience en tant qu’ambassadrice d’une marque. Ca m’incite à faire au mieux, à renvoyer une image positive. Cavalassur est une entreprise que j’affectionne, c’est un challenge de participer à son développement.
Que serais tu…
- Si tu étais un cheval Ma jument, bien sûr ! On se ressemble beaucoup au niveau du caractère. Dans les chevaux plus célèbres, je choisirais soit Sultane des Ibis qui semble également coller en terme de caractère, soit Falko de Hus, un étalon de 5 ans qui m’a tapé dans l’œil.
- Si tu étais un cavalier Ce serait probablement Margaux Rocuet, qui est très élégante et semble très sympathique également. Ou alors Tony Cadet, que je côtoie régulièrement et qui est adorable.
- Si tu étais une qualité La détermination. Je ne lâche rien, et encore moins depuis que j’ai Uragante : Sortir un trotteur en CSO est atypique et m’a donné envie de prouver qu’on en était capables.
- Si tu étais un défaut L’impatience. Et le manque de confiance moi, que j’oublie plus facilement quand je suis à cheval.
- Si tu étais un concours La Baule, c’est déjà très impressionnant à regarder lors du Jumping, mais encore plus quand il s’agit de monter sur cette piste.
- Si tu étais un hobby Le sport en général, et surtout le fitness depuis le confinement.
- Si tu étais un rêve J’en ai plusieurs. Celui qui devrait se concrétiser puisqu’il est en projet serait d’avoir un poulain de ma jument. Autrement, devenir cavalière de haut niveau, même si ce n’est que quelques temps. Et enfin, devenir championne de France.
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Edité le 16/06/2020
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