Ambassadeurs 2019: Marion
Edité le 31/12/2019
Partager l'articleLa saison 2019 ne s'est pas exactement déroulée comme prévu pour Marion, mais ses projets en font une cavalière à suivre de près en 2020!
Marion, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 34 ans, je suis avocat d’affaires et je vis à Paris. Je pratique le CSO.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai grandi à la campagne et ce sont mes grands-parents, propriétaires de chevaux de trait, qui m’ont mise à cheval à l’âge de 4 ans. J’ai ensuite intégré un centre équestre militaire, où les bases de l’équitation m’ont été inculquées avec beaucoup de rigueur. J’ai rapidement souhaité avoir mon propre cheval, ce qui a été rendu possible grâce à ma famille : Ma tante a fait faire un poulain à sa jument, et ce poulain est devenu mon premier cheval.
Il m’a été très difficile de poursuivre l’équitation à mon entrée à la fac, j’ai donc arrêté pendant mes 8 ans d’études. Lorsque j’ai intégré la vie active, l’envie de monter s’est faite sentir rapidement. Je me suis remise à cheval avec difficulté, et avec l’impression de devoir tout reprendre à zéro ! J’ai fait une première saison de concours avec un cheval maître d’école, puis j’ai acheté Une Byz. Je ne la trouvais pas très bien moralement, et je l’ai déménagée aux Ecuries Chilard et elle a repris du poil de la bête ! En 2018 nous sommes beaucoup sorties : D’autres cavaliers de l’écurie visant les Championnats de France, j’ai fait en sorte de me qualifier moi aussi, ce qui n’a pas été chose facile car j’avais pris du retard, notamment en sortant sur des épreuves n’apportant pas toujours de points qualificatifs. Le rythme des sorties était élevé, malgré le fait qu’on me suggère de lever le pied je suis vraiment allée au bout de mon objectif, et le championnat s’est très bien déroulé.
Rétrospectivement, j’aurais effectivement dû prendre un peu plus le temps. Une Byz me l’a bien fait comprendre au début de la saison 2019 : Complètement sous pression, elle ne prenait plus de plaisir sur ses tours. J’ai pris la décision de la mettre au vert, et elle attend actuellement un poulain qui verra le jour en avril 2020.
Je suis donc à la recherche d’un deuxième cheval depuis le mois de mars. Après 6 mois de recherches, j’ai trouvé une super jument de 6 ans avec de gros moyens, qui va évoluer sous la selle de Grégory Cottard. Et moi je suis toujours à la recherche de mon prochain compagnon pour m’accompagner sur des parcours amateurs. En attendant, je monte les chevaux de mes amis pour m’entretenir, et je mets en place le cadre de vie qui convient le mieux à une Byz, pour reprendre le travail dans les meilleures conditions après le sevrage de son poulain.
Peux-tu nous parler de ton cheval?
Une Byz de Beuvreuil est une jument Selle Français de 11 ans par Quaprice Bois Margot. Elle est extrêmement courageuse, et ne s’est jamais arrêtée de sa vie. Elle a été jusqu’à des 130 avec son précédent cavalier, en ce qui me concerne j’ai pu
engager des 125 avec seulement deux saisons de compétition derrière moi. La contrepartie de ce courage est une très grande sensibilité, elle est très émotive et c’est l’aspect le plus délicat à gérer avec elle : C’est au cavalier de savoir doser les efforts demandés. Elevée au biberon, elle a un rapport à l’homme qui n’est pas toujours évident. Cependant, on peut dire d’elle qu’elle est exceptionnelle… Dans tous les sens du terme !
Quels sont tes objectifs pour la saison 2020 ?
Je voudrais pouvoir tourner en concours avec 2 chevaux. Une Byz redémarrera le travail avec une approche différente (vie au pré et travail ciblé, meilleure gestion de sa sensibilité notamment en compétition), et je suis à la recherche d’un jeune cheval à former, et avec qui débuter le circuit jeunes chevaux. Dans tous les cas, et en dépit de ma nature impatiente, je vais prendre mon temps et faire évoluer mes chevaux petit à petit, avec douceur et dans le respect de leur nature.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
C’est sans hésiter les Championnats de France 2018 de CSO à Mantes la jolie, avec les écuries Chilard. J’y ai participé en amateur 2, ma jument a été fabuleuse, comme si elle avait senti l’enjeu. Au-delà du sport en lui-même, il y avait une super ambiance entre cavaliers, un véritable esprit d’équipe que j’ai adoré.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur a changé à ta saison ?
Malheureusement je n’ai pas eu la saison que j’espérais, étant à pied pendant la plus grande partie de l’année. Cependant, le contact avec les autres ambassadeurs m’a permis de m’exposer à de nombreuses expériences, toutes différentes. Chacun a une organisation qui lui est propre, et la relation entre chaque ambassadeur et son cheval est très personnalisée.
As-tu un conseil, une astuce, un porte-bonheur à partager avec notre communauté ?
Attention à ne pas faire trop d’anthropomorphisme : Il est indispensable de respecter la nature du cheval.
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Edité le 31/12/2019
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