Pourquoi choisir Cavalassur ?
Portraits

Ambassadeurs 2019: Camille

Edité le 16/01/2019

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Ambassadeurs 2019: Camille

Ce qui nous a séduit lorsque nous avons choisi Camille pour représenter Cavalassur dans le Nord Est, c'est le naturel qui caractérise le couple qu'elle forme avec Tora. Une simplicité qui n'exclut pas de belles performances!

Camille, peux-tu te présenter brièvement ?

Je viens d’avoir 32 ans, je vis au Creusot en Saône et Loire (Bourgogne), où je suis ingénieur chez Alstom. Je suis originaire de Grasse, dans le sud. Je pratique le CSO principalement.

Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?

Ma maman étant cavalière et ayant toujours eu des trotteurs, j’ai commencé au berceau sur ses chevaux. J’ai débuté l’enseignement en club vers 8 ou 9 ans aux écuries des Noues à Langon. J’ai eu ma première ponette, Ginette, quand j’ai obtenu mon galop 4. J’ai poursuivi ma formation à Cheval Compagnie, à Grasse, chez Jean-Michel Jahan en 2000 ; Il était très spécialisé dans la compétition sur poney, ce qui m’a donné l’occasion de sortir en CSO avec de jolis résultats, notamment une 16ème place en C1 à Lamotte avec Forever de Toph, puis l’année suivante une 8ème place en D2 avec Banjo du Paradey. J’ai ensuite eu l’âge de passer à cheval, et fait l’acquisition de Querido G, un cheval belge avec lequel j’ai rencontré pas mal de difficultés : La transition a été difficile, et cumulée au fait que j’entamais des études loin de là, a engendré un arrêt de l’équitation pendant quelques années.

A la fin de mes études supérieures, ma mère, élevant des trotteurs, m’a proposé de récupérer l’une des juments de l’élevage qui n’avait pas convaincu lors de l’entrainement mais qui était encore un peu jeune pour la reproduction. C’est comme ça que Tora m’a rejointe à Lyon, à Noël, en 2009 ! Au bout d’un an et demi, comme tout se passait bien et que ma maman n’avait pas réellement besoin de Tora à l’élevage, j’ai continué à évoluer avec elle. Elle m’a suivi dans plusieurs déménagements, et avec l’aide de Benoît Cernin nous avons bien progressé : Nous sortions alors en 110-115 avec régularité. Lorsqu’elle a eu 7 ans, l’occasion de la faire pouliner s’est présentée à ma mère et Tora est retournée à l’élevage, où elle est restée jusqu’à fin 2016.

La reprise s’est faite en douceur en club puis amateur en 2017, lors de ce qui a été ma meilleure saison avec elle ! En 2018 nous avons confirmé les progrès sur amateur 2 et commencé les amateurs 1 avec des hauts et des bas.

Je n’ai toujours fait que du CSO, mais j’ai eu l’occasion de tester le TREC avec Tora à son retour de poulinage : J’essaye de participer à 1 ou 2 épreuves par an, quand j’en ai l’opportunité. Je pars également en randonnée de temps en temps, accompagnée par mon conjoint à vélo !

Peux-tu nous parler de ton cheval actuel ?

Tora est une pure trotteuse ! Elle a les qualités de la race : Un cœur énorme, elle accepte absolument tout : elle a été débourrée en 1 semaine. Même si elle était un peu brute au départ, sa gentillesse a vite pris le dessus. Le revers de la médaille est que comme beaucoup de trotteurs, son dressage a pris du temps et de la patience, et a apporté beaucoup de questionnements sur le galop. J’ai appris en même temps qu’elle, elle a pardonné toutes mes erreurs d’autant plus que j’ai presque toujours travaillé seule. Ses défauts sont dus aux miens, notamment un peu de précipitation car comme d’autres chevaux que j’ai pu monter elle est le reflet de ce que je suis : très active ! Ca nous porte préjudice au-delà d’1m20. Dans la vie quotidienne, c’est une vraie bonne pâte, facile à vivre, rustique, qui s’accommode de tout. J’ai tendance à la laisser la plus naturelle possible en évitant l’anthropomorphisme, et elle n’a jamais eu le moindre problème de santé.

Quels sont tes objectifs pour la saison 2019 ?

J’aimerais que nous confirmions nos progrès sur 115 et passer le cap des 120 sereinement. C’est un gros travail plutôt pour moi que pour elle ! J’aimerais aussi participer à une belle échéance comme Equita’Lyon ou même le Salon du cheval de Paris. J’ai également plusieurs concours internationaux autour de chez moi comme Sainte Cécile, Mâcon ou Cluny, pourquoi pas également y participer si j’en ai l’occasion.

Quel est ton meilleur souvenir équestre ?

L’arrivée du poulain de Tora a été un moment magique. C’était très beau, de les voir ensemble, j’en ai bien profité. C’était un beau moment que j’aimerais revivre.

Qu’est-ce que le fait d’être ambassadrice va changer à ta saison ?

Je pense que ça me permettra d’avoir un coup de boost dans les moments difficiles. Le fait d’être suivie par une marque et par les autres Ambassadeurs est une vraie motivation qui aura toute son important dans les moments de découragement.

As-tu un conseil, une astuce, un porte-bonheur à partager avec notre communauté ?

Aller au plus simple ! En ce qui me concerne je cherche la simplicité sur tous les plans : Matériel, vie du cheval… Quand on peut se passer d’artifices, je pense que c’est toujours préférable.

Retrouvez Camille sur Facebook, Instagram ( @tora_d_ami_or ) et Je trotte donc je suis

Edité le 16/01/2019

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