Ambassadeurs 2018: Estelle
Edité le 13/03/2018
Partager l'articleDu soleil, un grand sensible, une fidélité sans faille à l'équipe qui la forme depuis toujours: Voici le portrait d'Estelle, Ambassadrice Cavalassur pour la région Provence Alpes Côte d'Azur pour 2018.
Estelle, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 23 ans et je vis à Vallauris, à 10 minutes de Cannes dans les Alpes Maritimes. Je représente donc la région PACA. Après avoir passé un BPJEPS afin de progresser et de prendre de l’expérience en équitation, je suis en 2ème année de licence de droit. Je pratique le CSO et mon cheval est basé au Centre Hippique de Mougins.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai fait mes débuts à poney à 3 ans et demi, déjà au CH de Mougins ! Lorsque j’ai été en mesure de le faire, j’ai commencé la compétition tout d’abord via les concours internes. J’ai ensuite eu mon premier poney en demi-pension : Olympe de Conquet. Par la suite j’ai passé 2 ans, de 2007 à 2009, avec Kivala du Lin, que j’avais en location. J’ai participé avec lui à mes premiers championnats de France. En 2009 j’ai continué la location mais avec une autre ponette : Leda de Kerbiquette. Ces deux années ont été marquées par une grande confiance réciproque avec la propriétaire de Leda, mais également deux championnats de France en D2 ponam, chacun se soldant par une qualification à la finale, et une remise des prix la 2ème année. J’ai ensuite monté Imra d’Hanta Yo avec qui l’année a été un peu compliquée. Nous terminons néanmoins à la porte de la finale à Lamotte, 39èmes pour 38 qualifiés…
Ayant 18 ans, je suis passée à cheval. J’ai commencé avec une jument de mon club, Toffee Apple, pour qui j’ai eu un vrai coup de cœur. Cependant, Toffee n’ayant pas de papiers et souhaitant évoluer en compétition amateur, j’ai acquis Elliott un an demi plus tard, en 2014, alors que j’effectuais ma formation BPJEPS. Je l’ai acheté à un marchand, il avait déjà des moyens mais très peur de tout. Il prend confiance au fur et à mesure. Nous avons commencé en CSO club 4 et nous tournons actuellement en amateur élite 125. Il nous arrive de faire un peu de dressage, à petit niveau car l’émotivité d’Elliott n’est pas toujours facile à gérer sur un rectangle.
Je profite de cette rétrospective pour remercier infiniment Sylvie Rosazza, à qui je dois beaucoup puisque c’est elle qui m’encadre depuis mes débuts.
Peux-tu nous parler de ton cheval actuel ?
Elliott Ness est un cheval KWPN de 9 ans, c’est un cheval tardif et émotif, un grand bébé ! Lorsqu’il est arrivé à mes côtés il avait très peur de l’homme, nous devions être plusieurs pour lui mettre un filet ou encore que je me mette à cheval… Cependant est très gentil et pas du tout vicieux. Heureusement, il a déjà fait beaucoup de progrès et s’il reste parfois difficile à mobiliser mentalement, il peut faire de très belles choses lorsque c’est le cas.
Quels sont tes objectifs pour la saison 2018 ?
J’aimerais principalement réussir une bonne saison, régulière, en amateur élite et commencer les internationaux. Je suis un peu limitée par le fait de ne pas avoir moi-même de transport pour aller en concours, mais si j’arrive à participer aux étapes du Grand Régional avec la finale à Cagnes sur Mer, ce serait super.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
Je crois que mon meilleur souvenir est le championnat de France 2011 avec Leda. Je termine 11ème donc aux portes de la remise des prix, mais je garde un formidable souvenir de l’ambiance avec tout le club, et aussi de mon parcours de vitesse qui reste celui où je me suis le plus amusée dans ma vie de cavalière. Et puis il est difficile de ne pas évoquer aussi l’ensemble de la progression d’Elliott, qui me fait très plaisir.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur va changer à ta saison ?
Tout d’abord, le fait d’être ambassadrice rend cette saison beaucoup plus motivante ! C’est une chance, mais aussi une pression supplémentaire. On a envie de montrer ce dont on est capable, et de représenter au mieux Cavalassur.
As-tu un conseil, une astuce, un porte-bonheur à partager avec notre communauté ?
Je porte toujours deux bracelets porte-bonheur qu’on m’a offerts. Je n’étais pas superstitieuse jusqu’au jour où je me suis cassé la clavicule à un concours où je portais un tapis neuf (on dit qu’utiliser un matériel neuf sur un concours porte malheur) !!
Autrement, nous nous servons beaucoup de la vidéo dans mon club : Le fait de filmer les tours permet de débriefer et d’avancer en étudiant les fautes commises sur nos parcours avec les coachs.
Edité le 13/03/2018
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