Ambassadeurs 2017: Charlotte
Edité le 03/05/2017
Partager l'articleChoisie pour sa bonne humeur, sa présence et son implication en CSO, nous avons trouvé en Charlotte une parfaite représentante dans cette discipline mais aussi en hunter. Voici son portrait qui vous permettra de connaitre son parcours.
Charlotte, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 33 ans et j’habite en Charente, à Cognac. J’ai passé une dizaine d’années à gérer mon écurie ici, en parallèle de mon travail de Juriste, en pratiquant un peu d’élevage. J’ai passé un DEJEPS de CSO en 2016 afin d’avoir la possibilité d’enseigner sur ma structure ou ailleurs, et j’ai finalement conservé mon activité de salariée : je suis désormais juriste, à temps plein, dans un cabinet d’experts-comptables.
L’équitation est donc redevenue un loisir, tout en gardant une place primordiale dans ma vie : Je monte en concours, principalement en CSO mais également en hunter qui reste ma discipline de cœur. J’enseigne ponctuellement, pour des remplacements ou des stages et je suis également juge National Elite en hunter. Enfin, je suis à la tête de la commission hunter pour la région Poitou-Charentes, ce qui me permet de m’impliquer dans le développement de cette discipline.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai commencé à monter à cheval vers l’âge de 10 ans, mais je pratique l’équitation de façon régulière depuis mes 18 ans. Je faisais alors partie d’un club en Auvergne dans lequel je participais à des compétitions club, encadrée par Alain Blanquet.
Je suis revenue en Poitou-Charentes en 2000, mon cheval étant alors en écurie de propriétaires je travaillais avec différents coaches ou toute seule. Ma maman m’accompagnait en concours (principalement hunter) le week-end.
A l’heure actuelle mes juments sont stationnées au centre équestre Equi-Libre qui est à 1h de chez moi. Je travaille la plupart du temps seule, Téa est montée une fois par semaine par Guillaume ce qui m’aide beaucoup, et je bénéficie des conseils et du soutien de Benoît Arosko qui me donne des axes de travail afin de continuer à progresser.
Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?
Je suis propriétaire de deux juments :
Téa du Coran, que j’ai achetée à l’âge d’un an et demi, et qui a été montée en concours par un cavalier professionnel de 4 à 7 ans jusqu’à des épreuves 140. Je l’ai récupérée à la fin de son année de 7 ans ; elle a beaucoup de force et de caractère, et n’est pas toujours facile à maitriser ! Cependant elle est également très « concours », régulière et nous nous entendons très bien. C’est une jument dont il faut prendre soin, sujette parfois à quelques soucis respiratoires. Benoît Arosko et Michel Cizeron (qui a été mon formateur pour le DEJEPS) m’ont beaucoup aidée et encouragée dans son travail. Je tourne actuellement sur des épreuves 115/120 avec elle, et ponctuellement en hunter.
Et puis Endora, que j’ai fait naitre - c’est la fille de mon ancienne jument de hunter. Elle est actuellement âgée de 3 ans et en cours de débourrage, et devrait participer à ses premiers concours de modèle et allures en juillet.
Quels sont tes objectifs pour la saison 2017 ?
Idéalement, j’aimerais participer au circuit Amateur Gold Tour, qui commence pour moi à Barbaste prochainement mais me pose quelques problèmes géographiques. Nous verrons si j’y parviens, mais la finale à Lyon me fait rêver !
Je compte quoiqu’il en soit évoluer sur le circuit amateur 1 sur 115/120 avec pour objectif la qualification aux championnats de France amateur 1 CSO. J’envisage également quelques 130.
Je participerai peut être à quelques hunters, mais à l’heure actuelle nous sommes nettement plus compétitives en CSO.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
Le souvenir qui me revient est celui d’une double victoire avec ma jument de cœur, Malice de la Londes. Bien que très particulière, elle m’a permis de gagner en hunter sur l’Ile de Ré, et une semaine plus tard en GP 120 en CSO. J’ai réalisé qu’il s’agissait de ma première victoire en amateur, et tous ces paramètres ont fait de ce moment un souvenir très touchant.
Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur va changer à ta saison ?
C’est très agréable de se sentir ainsi soutenu, même si cela implique un peu de pression puisque cela amplifie le désir d’être performante. On me pose pas mal de questions sur ce partenariat et la société dans mon entourage. L’envie de bien faire est décuplée !
As-tu un conseil, une astuce, un porte-bonheur à partager avec notre communauté ?
L’équipement qui a changé ma vie est la découverte de mon gilet airbag en 2014. Depuis, je ne le quitte plus. J’ai d’ailleurs un tic à chaque entrée de piste qui consiste à secouer le lien qui le relie à ma selle ! Que ce soit pour une simple balade au pas ou pour enchainer un tour, je l’ai toujours sur moi et il me rassure énormément.
Retrouvez Charlotte sur sa page Facebook ou sur Instagram.
Edité le 03/05/2017
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