Ambassadeurs 2017: Athina
Edité le 05/12/2017
Partager l'articleLors du casting pour choisir les ambassadeurs 2017, nous avons été séduits par la belle histoire d'Athina qui a débuté le CSO sur le tard et a pu, grâce à la rencontre avec Qu'El Quisito, gravir les échelons à une vitesse impressionnante!
Athina, peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 25 ans et je représente la Normandie. Après un diplôme d’ostéopathe animalier je suis actuellement un master spécialisé en sciences et management de la filière équine, et je suis souvent en stage dans d’autres régions que la mienne. Je pratique le CSO à un niveau amateur.
Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?
J’ai commencé par pratiquer l’équitation de loisir, j’ai fait surtout de la balade jusqu’à l’acquisition de mon poney. Par la suite l’ayant mis en pension dans une écurie tournée vers le saut d’obstacles, je me suis essayée à cette discipline et l’ai tout de suite appréciée !
En 5 ans, je suis passée du niveau d’une débutante sur les barres à cavalière confirmée de compétition, grâce à l’équipe du Haras de Firfol notamment mes coachs Nicolas Cordobès et Simon Chave que je remercie chaleureusement.
Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?
Je vais commencer par Victoire d’Uriat, qui est une jument que j’adore, ça a été mon coup de cœur normand. Je l’ai acquise il y a 4 ans auprès de Simon Chave à qui elle appartenait. S’étant lui-même blessé au dos il m’a donné l’opportunité de m’en occuper le temps de sa convalescence… Je n’ai jamais réussi à lui rendre ! C’est une jument très possessive, avec son petit caractère. Elle est vraiment gentille mais peut se fâcher contre ceux qui se mettent entre elle et moi, comme mon chien par exemple. Une vraie fille !
Qu’El Quisito c’est une belle histoire : Je l’ai acheté pour lui éviter la boucherie à laquelle il était destiné. C’était alors un poney ONC sans papiers. Par hasard, l’éleveuse qui l’a fait naitre l’a reconnu sur l’une de mes photos sur Facebook et m’a appris le nom de ses parents. Cela m’a permis d’entamer des démarches auprès des Haras Nationaux, qui ont été laborieuses mais ont permis, après un test ADN, d’avoir gain de cause : Quisito est devenu Qu’El Quisito, et a obtenu des papiers OC qui nous ont ouvert les portes des concours amateurs. C’est un poney adorable, très câlin, parfois trop, je n’arrive plus à le préparer pour le monter!
Mes deux chevaux sont actuellement au travail, mais Victoire ayant montré quelques soucis de rétivité en fin de saison, et étant donné que je monte moins qu’avant, j’ai tendance à monter un peu plus Quiqui en ce moment. Tous les deux s’adorent, et sont très attachés à moi, d’ailleurs il m’est beaucoup plus simple d’emmener les deux ensemble en concours ou ailleurs, autrement ils passent leur temps à s’appeler !
Quels sont tes objectifs pour la saison 2017-18 ?
J’aimerais profiter de la fin de saison pour remettre Victoire en route : Actuellement elle est super à la maison, mais a tendance à s’arrêter sur les concours à l’extérieur, je voudrais donc pouvoir finir un tour facile sans refus.
Pour Quiqui, le but étant de faire une vraie saison entière en amateur élite l’an prochain, je vais essayer de le maintenir en forme d’ici là.
J’ai plusieurs stages de prévus, notamment un avec Nelson Pessoa en novembre.
Quel est ton meilleur souvenir équestre ?
D’un point de vue sentimental, c’est la première fois que j’ai croisé le regard de Quiqui. On m’a proposé d’aller rencontrer le « petit nouveau » qui venait d’arriver, et j’ai ressenti une émotion indescriptible, un vrai coup de cœur dont je me souviens de tous les détails !
D’un point de vue sportif, il me revient le souvenir du Meeting des Propriétaires 2016 auquel je participais en amateur 1, et ce tour dans la grande carrière de Lamotte reste assez inoubliable.
Qu’est ce que le fait d’être ambassadeur change à ta saison ?
D’une manière générale je me suis plus investie dans ma saison, en faisant plus de parcours que les autres années. En terme d’image, je fais toujours attention à notre présentation donc ça n’a pas changé grand-chose. Comme je fais souvent les même concours, on a fini par me reconnaitre ! Le fait de tenir une page Facebook a aussi été un moyen agréable d’avoir des souvenirs de cette saison.
As-tu un conseil, une astuce, un porte bonheur à partager avec notre communauté ?
C’est probablement mon métier d’ostéopathe qui l’implique, mais j’étire toujours mes chevaux avant de les monter, et ils ont régulièrement droit à des séances avec un tapis de massage.
D’une manière générale si j'arrive à aller aussi loin avec mes chevaux c'est parce que je crois beaucoup en eux, sans douter de leurs capacités.
Edité le 05/12/2017
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