Le cheval de Camargue est un cheval originaire de France. Le cheval de Camargue remonte à l’âge de pierre. Cependant, les origines du cheval de Camargue restent floues. Les chevaux de Camargue sont des chevaux robustes qui ont su s’adapter à la vie sauvage. Les premières preuves d’utilisation du cheval de Camargue à l’état sauvage sont les légions romaines qui l’ont utilisé comme cheval de bât, puis comme cheval d’armée.
Au 12e siècle, on comptait environ 300 chevaux de Camargue en Provence. En 1550, il y avait 4000 chevaux de Camargue. Ils sont localisés dans les Manades. Sous Louis XIII, des essais de croisement avec des chevaux normands et limousins sont réalisés pour augmenter la qualité de la race camarguaise mais les résultats ne sont pas concluants. Les tout premiers étalons camarguais sont établis en 1729. En 1738, il y avait 24 étalons camarguais au dépôt d’Arles. En 1793, pendant la Révolution et la guerre, les chevaux camarguais sont confisqués. En 1806, le Haras de Provence est réorganisé et il y a des étalons camarguais. En 1837, Louis-Philippe crée une Manade modèle dans laquelle on peut voir les plus beaux modèles de chevaux camarguais. Au 18ème et 19ème siècle, le cheval Camargue était employé pour le travail, ainsi que pour l’enlèvement des grains. Le 20ème siècle a sauvé la race des chevaux de Camargue grâce aux Camarguais eux-mêmes qui ont toujours conservé les chevaux camarguais à l’état sauvage. Autant de qualités qui font du cheval de Camargue un animal d’une immense valeur. L’Association des éleveurs de chevaux de Camargue a été créée en 1964. Chaque année, les étalons camarguais étaient soumis à un concours devant un jury composé d’initiés afin d’être reconnus comme reproducteurs ou non et enregistrés par l’Association. Les femelles de la race Camargue qui sont en milieu sauvage, ne participent pas, mais sont observées directement dans les zones d’élevage pour être inscrites dans le livre de reconnaissance.
Les poulains de Camargue qui doivent être vus sous la mère, sont inscrits. Chacun d'entre eux doit porter, outre le marquage de son origine d'élevage, un numéro d'identification et la lettre initiale de sa date de naissance. En 1977, un décret a été pris pour assurer l'intégrité de la race dans son milieu naturel et définir les caractères du standard de la race du cheval de Camargue.
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Les chevaux élevés dans le berceau de race possèdent une identité culturelle forte, proche d’une appellation d’origine contrôlée, parfois aux dépens des chevaux issus d’autres régions. Les principaux lieux d’élevage se trouvent en Camargue, dans un triangle entre Montpellier à l’ouest, Tarascon au nord et Fos-sur-Mer à l’est, en passant par Salon-de-Provence. Cela englobe « l’Ile de Camargue », les basses terres du Gard et de l’Hérault, et une partie de la Crau. La végétation des marais est pauvre et ne permet pas de maintenir un gros effectif.
Le cheval de Camargue a un tempérament calme et sociable permettant ainsi l’approche avec ses congénères qui vivent en liberté.
Le Camargue est un cheval rustique. Sa robe grise le rend sujet aux problèmes de mélanomes.
Ce cheval possède des allures propres, un pas relevé avec de longues foulées, un trot vif et très rassemblé, et un galop très rapide
Le Camargue est un cheval robuste à la robe grise, susceptible de développer des mélanomes.
Il est vif, intelligent et agile. Le cheval de Camargue est la monture emblématique des guardians. Son endurance et sa robustesse en font un cheval habile pour le tri du bétail, et la surveillance des troupeaux.
Les origines rustiques du camarguais en font une monture appréciée pour l'équitation de loisir et le tourisme équestre
Le Camargue est toujours maintenu par ses éleveurs en élevage extensif de plein air traditionnel, souvent avec des bovins.
Les chevaux camarguais se nourrissent essentiellement d'une alimentation naturelle à base de fourrage et d'herbe.